Le Commerce en Europe RETOUR PAGE HISTOIRE
FOIRES ET MARCHES
Pendant des
siècles ,le commerce médiéval se limita au négoce des produits de luxe(
étoffes,pastel,épices)ou de première nécessité (sel). A partir du Xe
siècle les marchands de grains et de bois entrent lentement dans le circuit,
alors que se multiplient les échanges de laine et celle des draps
De grands axes se mettent cri place entre les Flandres et l’Italie,
l'Allemagne et Venise, Londres et la Méditérranée entre Cordoue et Kiev, Cités,carrefours.
ports et villes profitent de cet essor.
Les marchands se retrouvent à date fixe. fréquentant les mêmes foires, telles celles de Champagne du XIe au XIIIe siècle ou celle du Lendit sur la route qui relie Paris à l'abbaye de Saint-Denis.
Voici pour commencer les regrattiers qui vendent des
comestibles au détail, les cervoisiers, taverniers, puis tapissiers. Assez
près d'eux sont les merciers, puis la foire du parchemin.. Là où l'on vend cuirs crus et
l'on vient vendre les, juments, poulains ......
Au nord de
l'Europe, une vaste confédération de ports et de villes marchandes domine les
échanges. Cette Hanse, à son apogée
de la fin du Xeme siècle jusqu'au XVe siècle, regroupe soixante dix cités liées par
une réelle solidarité. Lübeck, Hambourg, Brême, Cracovie, Breslau, Cologne,
y jouent les premiers rôles et la Hanse finit par devenir une véritable
puissance politique qui prend le contrôle de la Baltique et des détroits
danois. A l'extérieur, les quatre grands comptoirs hanséatiques, Londres,
Bruges, Bergen et Novgorod, sont presque indépendants du pouvoir local.
Ils
se gouvernent selon les lois allemandes et selon les directives de l'organisme
suprême de la Hanse: une diète dont
les délégués se réunissent théoriquement tous les trois ans à Lübeck.
Au sud, en Méditerranée, ce sont les Italiens qui sillonnent la mer. Vénitiens, Génois, Pisans, Siennois et Florentins mettent en relation, à partir du XVe siècle, l'Orient des précieuses épices (poivre, cannelle) avec l'Occident. Ils établissent des liaisons régulières par terre, mais surtout par mer: des flottes marchandes relient ainsi Gênes, Venise à Londres et à Bruges. Aujourd'hui encore, il n'est pas étonnant de trouver des tapisseries flamandes dans des palais italiens, une statue de la Vierge due à Michel nge dans une église de Bruges... Source Biliothéque municipale