LA  VIE QUOTIDIENNE

 

 

  Les banquets plantureux et la cuisine raffinée sont au cœur de vie sociale de l'aristocratie, tandis que le régime des petites gens est équilibré mais monotone. Le pain est l'aliment de  base, que les plus pauvres mangent souvent  avec du fromage. Les riches dédaignent le pain noir ou utilisent les tranches comme qui, imprégnées des jus de viande, seront distribuées aux pauvres.

 

 On élève le poulet, le porc, les œufs, produits laitiers et un bocal de miel complètent la nourriture populaire. Dans  les potagers, on cultive des petits pois les haricots,  de la laitue, des poireaux,  des navets, des carottes et du colza. Le persil rehausse la plupart des plats, mais au bas moyen âge, la vogue des jardins d'herbes  introduit dans l'art culinaire l'ail et  la sauge, sous les climats adaptés, la moutarde et le safran. Le poivre, importé des Indes est un luxe. Le sel, extrait des mines  dans les salines, est en revanche indispensable.  Aux salades, on mêle volontiers telles que la bourrache, la violette, la primevère mais on se méfie des fruits frais, réputés donner des maux d'estomac. Les noisettes et les noix glanées en forêt ont davantage la faveur des pauvres.  

 

Dans certaines villes on peut trouver des hôtels Dieu ( hôpitaux. ) . À l'origine, il est malaisé de distinguer les hôtels-Dieu des hospices et des hôpitaux. Il semble cependant qu'on ait voulu désigner ainsi les établissements charitables fondés et contrôlés par les évêques, représentants par excellence de l'Église, de ceux qui le furent par les couvents ou les laïcs. L'hôtel-dieu, placé prés de la cathédrale et administré par le chapitre, se trouvait ainsi normalement dans une cité.

 

Bien sur les fêtes étaient assez nombreuses:

La splendeur des fêtes est mémorable à certaines dates du calendrier, c’est à dire ,Noël ,Pâques , Pentecôte, où en l’honneur des saints C’était un moyen de rassembler toute la population d’une ville et de sortir en grande pompe, les trésors ,les ornements brodés et les tapisseries précieuses ,au son des cloches lancées à toutes volées. A certaines dates on donnait même des représentations théâtrales , Mystères, ou Miracles. dont les acteurs figuraient les épisodes de la vie du Christ, ou des Saints. Les jours qui suivaient Noël, donnaient lieu à des mascarades comme ‘’ la fête de l’Ane’’ ou la fin de la messe se terminait en braiments sonores, ou la fête des fous, pendant laquelle les prêtres travestis élisaient un archevêque des fous qui conduisaient le cortège à travers la ville et revenait célébrer la messe qui était grotesque et était accompagné de chansons

 

( Source Cours D’histoire A.Huby Enseigement Primaire Du XI éme au XV ème siècle 1938 Coll. P Kessler )

 

 

 

 

 

SOURCE - Ouvrages sur le Moyen age - Bibliothèque de Saint Quentin FOND  LOCAL